Réduction des émissions
-68 % émissions SO 2 (par tonne de brut traité depuis 2006)
Les émissions dans l’air du groupe proviennent principalement des installations de combustion des deux raffineries d’Esso Raffinage. Ces dernières années, investissements et améliorations opératoires ont permis une baisse significative des niveaux d’émissions. Par ailleurs, la directive européenne IED* de décembre 2010 impose aux installations concernées de ne pas dépasser des niveaux d’émissions de polluants dans l’air et dans l’eau de surface, lorsque les meilleures techniques disponibles (MTD) sont mises en œuvre. Celles-ci sont définies dans le « BREF** raffinage » publié le 28 octobre 2014. Fin 2015, les raffineries ont envoyé leur « dossier de réexamen » à leur autorité de tutelle (DREAL), les autorisations d’exploiter seront alors révisées en 2016 pour que les installations soient conformes en 2018. * Industrial Emission Directive. ** Best available technique REFerence document. Dioxyde de soufre (SO 2 ) Grâce aux actions et investissements réalisés dernièrement, les émissions de SO 2 par tonne de brut traité dans les raffineries de la société Esso Raffinage ont baissé de 68% en 10 ans. Les émissions de SO 2 d’Esso Raffinage en 2015 sont les plus basses jamais constatées, trois fois plus faibles que celles de l’année 2000. De nouvelles lignes d’alimentation des installations de combustion ont permis une plus grande utilisation de gaz naturel à la place de combustibles liquides plus soufrés. La mise en œuvre de la directive européenne (IED) sur les émissions industrielles devrait se traduire par une nouvelle baisse des émissions d’ici 2020.
Oxyde d’azote (NO x ) Grâce à des modifications de turbines à gaz et à des changements de brûleurs, les émissions de NO x de Fos-sur-Mer et Gravenchon ont été considérablement réduites. Comme pour les SO 2 , la substitution progressive de combustibles liquides au profit du gaz naturel a également contribué à une baisse régulière des émissions d’oxyde d’azote. La directive sur les émissions industrielles va entraîner de nouvelles réductions dans les années à venir.
Émissions de NO x Esso Raffinage (en tonnes)
4 933
3 355
2 511 2 427
2 175
Émissions de SO 2 Esso Raffinage (en tonnes)
2006
2009
2011
2013
2015
23 393 1,510
11 494 0,762
Composés organiques volatils (COV) Les émissions de COV du groupe en France sont réduites grâce à des actions ciblées menées dans les raffineries : • en amont, par des campagnes régulières de contrôle de l’étanchéité des équipements (vannes, brides, soupapes et pompes) et de maintenance pour réduire et limiter les fuites, • en aval, par la collecte et le traitement de certaines émissions canalisées. La baisse significative constatée en 2014, poursuivie en 2015, s’explique en particulier par la mise en place d’une méthode plus précise de comptabilisation des émissions de COV lors des chargements de navires d’essence, à l’exportation. De nouvelles réductions sont attendues dans les années à venir, principalement grâce à l’installation d’équipements plus performants notamment sur les bacs de produits volatils (brut, essences).
8 464 0,559
8 443 7 083 0,530 0,480
2006
2009
2011
2013
2015
Émissions totales de SO 2
(tonnes)
Émissions de SO 2
par kilotonne de brut traité
Réduction de la pollution locale
Émissions de COV Esso Raffinage (en tonnes)
Une réduction d’un facteur 10 de la concentration locale de SO 2 a été mesurée en 20 ans autour du site de Gravenchon. De 2000 à 2005, la baisse spectaculaire mesurée à Notre-Dame-de-Gravenchon est liée au fait que le site a choisi un combustible plus propre. En effet, le brûlage liquide sur deux chaudières de taille et de hauteur de cheminée moyenne a été remplacé par un combustible 100% gazeux sans soufre, alors que la quantité totale de SO 2 est restée stable.
3 347
3 022
2 642 2 7 14
2 240
2006
2009
2011
2013
2015
ESSO Rapport annuel 2015 56
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