Traitement des déchets La société limite ses quantités de déchets produits, valorise et recycle les déchets restants. Tri et collecte en containers spécialisés sont effectués de manière systématique pour les déchets des laboratoires et des infirmeries, ainsi que pour les tubes d’éclairage au néon. La quantité de déchets reste variable et dépend du nombre et de la nature des opérations de maintenance réalisées en cours d’année. En 2015, 20 805 tonnes de déchets dangereux ont été générées sur les deux raffineries, soit 4% de plus qu’en 2014 (+7% à Gravenchon, en grande partie compensée par une spectaculaire réduction de 37% à Fos-sur-Mer). Le taux de recyclage ou valorisation de ces déchets dangereux s’est encore amélioré à 99%. Grâce à ces nouveaux efforts de recyclage et valorisation, la quantité totale des déchets dangereux non recyclés ou non valorisés s’est encore réduite de façon très significative.
Des services d’inspection reconnus par l’administration La maîtrise du risque environnemental à la source passe aussi par un contrôle rigoureux des équipements sous pression dans les raffineries. La réglementation de ces équipements sous pression ne cesse d’évoluer avec un renforcement des exigences réglementaires et une délégation grandissante vers les opérateurs eux-mêmes pour assurer ces contrôles réglementaires, à travers le « Service Inspection Reconnu » (SIR). En 2015, le SIR de Gravenchon a été reconnu pour une période de quatre ans, selon un référentiel de plus en plus exigeant. Grâce à cette reconnaissance, l’opération au-delà de six ans (jusqu’à sept ans) de certaines unités est possible sans demande de dérogation. Cette réglementation consacre notamment la possibilité d’évaluer la durée de vie résiduelle d’un équipement via des méthodes d’inspection basées sur la criticité (« Risk Based Inspection »). Le SIR de Fos a aussi été reconnu pour une nouvelle période de trois ans et a même obtenu une dérogation exceptionnelle pour opérer une nouvelle unité au-delà du délai maximal réglementaire de six ans. L’application rigoureuse de la réglementation, alliée à l’usage grandissant de nouvelles techniques de contrôle non destructives plus précises et performantes, permet à la fois d’optimiser le cycle de vie des équipements et de réduire la probabilité de leur défaillance, qui aurait des conséquences potentielles humaines et environnementales. La reconnaissance des services d’inspection permet de réduire les risques à l’extérieur des sites, ce qui sera utilisé pour l’approbation future du PPRT autour de la raffinerie de Fos-sur-Mer. Consommations d’énergie Avec plus de 58% de coûts opérationnels* liés à l’énergie, la mise en œuvre de projets favorisant l’efficacité énergétique est un principe incontournable qui permet de conjuguer l’efficacité économique avec le respect de l’environnement. En effet, les économies d’énergie sont un autre élément-clé pour limiter l’impact sur l’environnement tout en gagnant en compétitivité. Esso s’appuie historiquement sur plusieurs outils pour maîtriser, voire réduire, sa consommation d’énergie : • le système de gestion de l’énergie GEMS ( Global Energy Management System ), appliqué à tous les sites du groupe ExxonMobil depuis 2000, améliorant un outil de suivi déjà élaboré depuis le début des années 1980 (POG), • les grands arrêts pour maintenance et des investissements réguliers permettant aux raffineries de maintenir et d’améliorer leur efficacité énergétique. * Étude IFPEN/Salomon 2015 moyenne Europe.
99 % de recyclage ou valorisation des déchets
Modérer la consommation des ressources Consommations d’eau
Le groupe veille à une utilisation durable de chaque ressource. Grâce à des actions qui ont plus que compensé l’impact du démarrage de nouvelles installations consommatrices (par exemple, la désulfuration plus poussée des gazoles pour respecter leur teneur en source maximale de 10 ppm), la consommation d’eau des installations Esso Raffinage de Fos-sur-Mer et Gravenchon s’est élevée en 2015 à 17,5 millions de m 3 , en légère augmentation de 2% par rapport à 2014, retrouvant ainsi le niveau de 2013. Il est à noter que l’élasticité de cette consommation au tonnage traité est assez faible dans la mesure où beaucoup de sources de consommation d’eau d’une raffinerie sont quasiment fixes (exemple : purge des circuits d’eau de refroidissement).
ESSO Rapport annuel 2015 58
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