Baisse des quantités de quotas gratuits d’émissions de CO 2 Depuis 2013, la directive européenne ETS est entrée dans sa troisième période, qui se poursuivra jusqu’en 2020. Les nouvelles règles d’allocation fixées par la Commission européenne ont conduit à une baisse de la quantité de quotas alloués gratuitement. Cette baisse se poursuivra jusqu’en 2020. Le complément par rapport aux émissions réelles devra être acheté sur le marché. En 2015, pour Esso Raffinage, les quotas alloués n’ont couvert qu’environ 90% des émissions réelles de CO 2 . Le groupe travaille à présent avec les organisations professionnelles sur la phase directive ETS phase 4 (2021-2030) pour limiter ses impacts économiques face à la concurrence internationale. Torchage L’objectif du groupe est d’éliminer le brûlage à la torche en opération normale. Organes de sécurité indispensables au fonctionnement des installations, les torches permettent, en cas de dysfonctionnement, de dépressuriser rapidement les unités. Elles augmentent de ce fait les émissions en brûlant une grande quantité d’hydrocarbures qui génèrent du CO 2 . Les arrêts pour maintenance programmée du premier trimestre et des incidents de fiabilité au second semestre sur une des tours de distillation atmosphérique de Gravenchon ont entraîné un quasi- doublement des quantités de gaz brûlées à la torche à 19 545 tonnes. En revanche, la raffinerie de Fos-sur-Mer a réduit de presque de moitié ses émissions à la torche à 1 208 tonnes. Émissions dans l’eau La qualité des rejets du groupe Esso est constamment contrôlée. Environ 6 000 analyses par an portant sur les effluents de la raffinerie de Gravenchon permettent de suivre une dizaine de paramètres et de s’assurer du respect des valeurs réglementaires. Des programmes spécifiques d’analyses portant sur 130 polluants, dont des micropolluants, sont également effectués dans le cadre de la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau et de l’action nationale de recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans le milieu aquatique. À Gravenchon, les autorités devraient prescrire des études pour examiner les possibilités de réduction ou d’élimination des rejets de certaines substances. Le site de Fos-sur-Mer dispose de sa propre station d’épuration, permettant un niveau de propreté optimal des rejets d’eau dans le canal de navigation de Port-de-Bouc. Qualité de l’eau En 2015, la Demande Chimique en Oxygène (DCO) mesurée sur les rejets des deux raffineries est très légèrement supérieure à celle de 2014. L’amélioration importante apportée en 2013 (baisse de 29%), en particulier suite à l’investissement réalisé à Fos-sur-Mer, est donc consolidée pour la troisième année consécutive. Le site de Gravenchon a maintenu ses bonnes performances en limitant la hausse de DCO rejetée à 1,5% malgré le contexte. Pour mémoire, la DCO est considérée comme un des indicateurs importants de la qualité de l’eau rejetée.
Dioxyde de carbone (CO 2 ) L’activité de raffinage de Fos-sur-Mer et Gravenchon a généré 2,3 millions de tonnes de CO 2 des raffineries d’Esso Raffinage ont ainsi été réduites de 21%. Exprimées en tonne de CO 2 par tonne de brut traité, les émissions de CO 2 sont en très légère augmentation en 2015, conséquence indirecte de problèmes de fiabilité rencontrés à Gravenchon. Au-delà d’une réduction de leurs émissions directes, les carburants fabriqués par les raffineries et dépôts d’Esso Raffinage assurent également une importante réduction des émissions en aval dans le secteur des transports grâce à leur basse teneur en soufre (moins de 10 ppm) améliorant la performance environnementale des moteurs. en 2015, quasiment stable par rapport à 2014. Depuis 10 ans, les émissions de CO 2
Évolution des émissions de CO 2 Esso Raffinage (en kilotonnes)
2 863 0,185
2 488 0,165
2 365
2 319 0,153
2 254 0,149 0,153
2006
2009
2011
2013
2015
Émissions totales de Co 2
(kt)
Retrouvez les indicateurs de performance extra-financière p. 64
Émissions de Co 2
par tonne de brut traité
ESSO Rapport annuel 2015 57
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